mini CV

I – Parcours

Scolarité à l’École Normale Supérieur de Lyon (1988–1992) :

1990 : Maîtrise de Physique, à l’ENS-Lyon
1990 : Magistère de Physique, Univ. Claude Bernard (Lyon 1)
1990 : DEA de Physique Statistique et Phénomènes Non Linéaires, à l’ENS-Lyon
1991 : Agrégation de Sciences Physiques option Physique
1992 : DEA de Physique Théorique, à l’ENS-Paris

Thèse, épisode 1 :

1992-1993 : Thèse à l’Institut d’Astrophysique de Paris, dir. N. Prantzos (interrompue)

Enseignement, épisode 1 :

1992-1993 : monitorat à l’Univ. de Versailles/Saint-Quentin (contrat d’Assistant Moniteur Normalien)
1993
: Professeur Agrégé stagiaire de Physique en Terminale S (Lycée Fénelon, Paris)
1993-1994 : Prof. Agrégé titulaire de Physique en Maths Sup. P (Lycée Condorcet, Lens)

Thèse et postdoc :

1994–1997: thèse d’astrophysique théorique au Service d’Astrophysique de Saclay (CEA), sous la direction de Michel Cassé

15 déc. 1997: soutenance de thèse: “Accélération, Propagation et Interaction des particules énergétiques : modèle théorique de l’émission gamma d’Orion” (mention: très honorable avec félicitations du jury)

1997–1998: A.T.E.R à l’Université Paris Diderot et au Service d’Astrophysique de Saclay (CEA)

1998–2000: postdoc au Dublin Institute for Advanced Studies (DIAS), sous la supervision de Luke Drury

CNRS : (recrutement en CR1, section 14, affectation à l’IPNO, section 03)

2000–2006: Chargé de Recherche 1ère Classe à l’Institut de Physique Nucléaire d’Orsay (IPNO)

Université Paris Diderot (laboratoire « Astroparticule et Cosmologie », UMR 7164) :

2006: Professeur à l’Université Paris Diderot, spécialité astrophysique des hautes énergies
2014: Professeur 1ère Classe
2017: Professeur de Classe Exceptionnelle

2009-2012 : Responsable du programme interdisciplinaire EVEILS (« Espaces Virtuels pour l’Éducation et l’ILlustration Scientifique »), financé par l’ANR, associant des chercheurs en Réalité Virtuelle (RV) et en Didactique de la Physique

II – thèmes de recherche principaux (période CNRS)

Après une thèse théorique en astrophysique nucléaire sur l’interaction de particules énergétiques accélérées par des vents d’étoiles massives en fin de vie, des explosions de supernova ou des superbulles, j’ai principalement travaillé lors de mon post-doc sur la nucléosynthèse des éléments légers (Li, Be et B).

J’ai ensuite été recruté au CNRS pour travailler sur les rayons cosmiques d’ultra-haute énergie (RCUHE) au sein de la Collaboration Auger (~450 chercheurs, 17 pays). Ce changement thématique m’a permis d’élargir mon point de vue sur les phénomènes cosmiques de haute énergie (PCHE), et de me familiariser avec l’observation et l’analyse des données dans le contexte des astroparticules. J’ai ainsi conduit divers travaux expérimentaux au sein de la Collaboration Auger, notamment en tant que responsable de l’une des 9 tâches d’analyse au niveau international (« trigger and acceptance »).

J’ai contribué à fédérer la communauté des RCUHE en France, en créant et en animant pendant 4 ans le groupe RCUHE au sein du GDR PCHE (~60 chercheurs, expérimentateurs, phénoménologues et théoriciens).

Sur le plan théorique, mes travaux dans le domaine des RCUHE se caractérisent principalement par la prise en compte des noyaux (au lieu des seuls protons), et le calcul détaillé de leur propagation (pertes d’énergie, interactions nucléaires, déflexions magnétiques). Ces travaux ont renouvelé en profondeur l’étude des RCUHE et de la transition Galactique-extragalactique. En quelques années, notre modèle à composition mixte est passé du statut d’alternative prometteuse au modèle “pur protons” à celui de modèle le plus largement accepté, avant de devenir incontournable après les résultats d’Auger sur la composition des RCUHE.

En parallèle, j’ai poursuivi mes travaux sur l’Astrophysique des hautes énergies, avec par exemple quelques résultats notables sur les coefficients de diffusion et l’amplification du champ magnétique associée à l’accélération des particules dans les restes de supernova (à partir de contraintes issues des observations X), et l’étude de certains effets collectifs d’accélération au sein des superbulles.

La rédaction de mon mémoire d’Habilitation (intitulé “Rayons cosmiques et rayonnement du cosmos”)  m’a permis de synthétiser mes résultats et idées relatives aux rayons cosmiques, et notamment de mettre en lumière l’intérêt d’une approche globale de la problématique du rayonnement cosmique, en liaison étroite avec les différentes thématiques de l’Astrophysique des hautes énergies, mêlant travaux théoriques, phénoménologiques et expérimentaux, multi-longueurs d’onde et multi-messagers.

III – Université

J’ai décidé de quitter le CNRS pour rejoindre l’Université afin développer mes activités de formation et de transmission des connaissances. Ce fut aussi l’occasion pour moi de m’engager dans l’aventure du laboratoire APC (Astroparticule et Cosmologie) dès sa création et son installation sur le tout nouveau campus de l’Université Paris Diderot en 2006.

Mon arrivée à l’Université s’est accompagné de diverses responsabilités:

Au sein du département de Physique:
– au niveau pédagogique (responsabilité de cours en L1, L2, L3, Magistère, M1, MEEF, M2, École Doctorale, Université ouverte : une quinzaine de cours différents) ;
– au niveau organisationnel (création du parcours « Astroparticules » du M2 NPAC, forte contribution à la mise en place de la nouvelle formation de préparation au CAPES en liaison avec les nouvelles épreuves réforme 2013, implication dans les réflexions pédagogiques autour des masters et des nouveaux programmes de Licence) ;
– au niveau administratif (création et pilotage pour Paris Diderot du réseau doctoral international IDPASC, membre nommé du Conseil Scientifique (2010-2015), membre de la Commission des sages, membre élu du Conseil d’UFR (2016–2019).

Au niveau de l’Université:
De manière plus générale, je me suis engagé dans le développement d’activités pédagogiques enrichies par l’usage des outils numériques, ce qui m’a conduit à exercer la fonction de « Chargé de Mission pour les TICE » de l’Université Paris Diderot (2009–2011), et à ce titre à faire partie de l’équipe présidentielle de Vincent Berger.

Au niveau national:
J’ai également été nommé membre du CNU, section 34 (2011–2015).

NB : dans le cadre de mes activités d’enseignement et de transmission des connaissances, j’ai ouvert en 2015 deux chaînes vidéos sur « Youtube » :
Une chaîne destinée aux étudiants avec les vidéos de mes cours
Une chaîne de vulgarisation de la Physique pour un public plus large

IV – Activités de recherche (période Université)

Sur le plan de la recherche : poursuite de travaux théoriques et expérimentaux sur les rayons cosmiques au laboratoire APC, et renforcement de la stratégie multi-messagers, notamment avec des études et prédictions diverses liées à l’accélération des particules énergétiques, leurs interactions et leur propagation, y compris pour les neutrinos cosmogéniques et les photons gamma et d’ultra-haute-énergie (voir partie « activité scientifique »).

Implication pour le pilotage de la recherche : responsable du groupe « Astrophysique des Hautes Énergies » de l’APC (~35 chercheurs) de 2008 à 2015.

En 2009, j’ai initié et porté en France un développement stratégique important au sein de la communauté des RCUHE, en bâtissant la participation française au projet spatial international JEM-EUSO, dont je suis toujours le P.I. national, co-responsable européen, membre de l’Executive Committee restreint, et responsable du « science case ».

Principaux succès dans le cadre de la Collaboration JEM-EUSO en tant PI :

– classement de la mission en première priorité par le CNES (catégorie “missions d’opportunité”) ;
– reconnaissance de JEM-EUSO par le CS de l’IN2P3 ;
– acceptation par l’ESA dans le programme ELIPS (co-responsable de la topical team EUSO) ;
– lancement de l’idée d’un vol ballon précurseur de JEM-EUSO : EUSO-Ballon, soutenu par la collaboration internationale, puis mission acceptée et financée par le CNES ;
– intégration de la surface focale et livraison de l’instrument EUSO-Ballon (APC chef de projet, sous ma responsabilité) ;
succès de la mission EUSO-Ballon ! (vol réussi en août 2014) ;
– développement de l’upgrade d’EUSO-Ballon : EUSO-SPB – acceptation pour un vol de longue durée : mission NASA, lancement mars-avril 2017 (conception, intégration, calibration et livraison de la surface focale à l’APC, sous ma responsabilité) ;
– participation à la mission spatiale mini-EUSO (acceptée et financée : lancement vers l’ISS prévu en 2019) : intégration de la surface focale à l’APC.

Activités de recherche complémentaires :
– création et responsabilité de l’activité interdisciplinaire EVEILS (« Espaces Virtuels pour l’Éducation et l’ILlustration Scientifique »), avec des chercheurs en Réalité Virtuelle (RV) et en Didactique de la Physique :  obtention d’un financement de l’ANR (2009–2012).
– collaboration avec les chercheurs en didactique de l’UFR de Physique de Paris Diderot : plusieurs publications communes et organisation de modules de formation des professeurs de lycée (Relativité restreinte, pour les nouveaux programmes), soutenus par le rectorat.
– réflexions générales sur les concepts fondamentaux de la Physique quantique et le “problème de la mesure” (réfutation de l’interprétation de Copenhague)

[À compléter…]