Cinq choses que vous ignorez (à mon propos)…

Paix, lumière, beauté, joie, vie, santé, amour !

Excellente année à tous !

Ce billet est une réponse à l’invitation de la femme aux semelles de vent, qui m’a “taggué” pour un “petit jeu social” qui consiste à dévoiler (oh oh !) cinq informations inédites ou insolites (sur soi-même), et à relancer la chaîne en tagguant cinq autres personnes… habitant la blogosphère naturellement ! 😉

La femme aux semelles de vent disait : “Pour commencer l’année, un peu d’esprit ludique dans un monde trop sérieux…”. Comme en dépit du point 1) ci-dessous (ou bien précisément pour cette raison !) je ne saurais me soustraire à la moindre de ses invitations, voici :

1) J’ai une fâcheuse tendance à ternir d’un esprit trop sérieux un monde pourtant ludique…
[Il paraît que ça se soigne… l’esprit sérieux, pas le monde ludique ! Elfes et fées, fleurs à clochettes : “au secours !”.]

2) Au temps où j’étais chanteur de reggae, je bénissais la surdité avancée de ma voisine !
[You’re running and you’re running and you’re running away, But you can’t run away from yourself!]

3) À l’oral de Polytechnique, avec des babouches que j’avais repeintes en vert/jaune/rouge et un pantalon fait maison (vive le Marché Saint-Pierre !), je me suis fait sortir au beau milieu de la colle pour un motif sans appel : erreur dans le développement limité de sin x !
[Ouf ! J’ai évité l’armée…]

4) Je crois aux miracles !
[Pour de vrai !]

5) Mon esprit est assez embrouillé. En fait, je ne suis pas tout à fait sûr de venir d’Orion. Peut-être est-ce en réalité de Sirius, ou encore de Canopus…
[Bon, bah alors, je continue les recherches…]

Salutations distinguées à la f.a.s.d.v. !

Je taggue à mon tour Les Humains Associés, Philippe Quéau (Metaxu), Jean-Jacques Dorio (poésie mode d’emploi), Albert Palma (les gens de geste), Alain Juppé !

ET

Corot, autres planètes et nouveaux mondes…

Ça y est, le télescope spatial « Corot » vient d’être lancé, apparemment avec succès ! Depuis son orbite polaire, il devrait recueillir diverses informations au cours des trois années à venir, permettant d’étudier la sismologie des étoiles (c’est-à-dire leurs modes de vibration interne, porteurs d’information sur leur structure physique, température, densité, vitesse du son locale du centre à la surface…) et de détecter un grand nombre de planètes orbitant autour d’étoiles situées à des dizaines d’années-lumière du Soleil, y compris des planètes telluriques, c’est-à-dire solides, composées non pas de gaz, mais de roches, comme Mercure, Vénus, Mars ou… la Terre !

Si l’existence de ces autres mondes fascinent, c’est au moins en partie parce qu’elle est reliée à la question : « sommes-nous seuls dans l’univers ? ». Même si cette question est en réalité mal posée ! Ou plutôt, la manière dont elle est posée présuppose une certaine conception de « ce qui est ». Quand on se demande si nous sommes seuls dans l’univers, qu’entend-on par « nous », par « seuls », et par « univers » ? Et que veut dire le verbe « être » ? Rien de tout cela ne va de soi, loin s’en faut ! Je ne me risquerai pas ici à approfondir ces questions, mais sans doute n’est-il pas inutile de réaliser, aussi souvent et aussi sincèrement que possible, que la nature et la définition de ces notions (même au niveau strictement cognitif) nous échappe en grande partie. [NB : Si vous avez des précisions à ce sujet, je suis preneur !]

Pour la plupart des scientifiques à l’origine de la mission Corot, je présume que la question « sommes-nous seuls dans l’univers ? » (si tant est qu’ils se la posent) signifierait essentiellement : existe-t-il, sur d’autres planètes orbitant autour d’autres étoiles, des entités biologiques complexes à support matériel carboné (ou autre ?), automobiles, vivantes (au sens de la réplication ?), douées de conscience (euh, c’est quoi, au fait ?) et capables de communiquer entre elles.

Pour ma part, je dirais que la notion d’univers elle-même est mal définie, ou mal cernée. Ne peut-on pas parler d’univers mental, d’univers conscientiel, d’univers archétypal, autant que d’univers matériel ? Si nous voyageons en rêve vers une planète habitée, avec des « gens » qui nous parlent, nous instruisent sur leur vie, leur pensée, nous chantent des chansons ou nous lisent des poèmes (si, si, ça arrive ! 😉 ), cela ne signifie-t-il pas que nous ne sommes effectivement pas seuls ? Quelle différence cela fait-il qu’un univers soit « matériel » ou non ? Et avons-nous un quelconque moyen de caractériser la matérialité d’un monde ? Il faudrait déjà savoir ce qu’est la matière, et quel est son lien, justement, avec les univers mental et conscientiel (par exemple). Or – en mauvais physicien ou en bon physicien, c’est selon… 😉 – j’ignore comment définir la matière, et j’oserais dire que la Physique l’ignore tout autant ! La quête se poursuit…

Bref, je voulais juste saisir l’occasion de ce lancement du télescope Corot pour saluer les habitants de tous les mondes, réels, virtuels, oniriques, imaginaires, intérieurs, quels qu’ils soient, où qu’ils soient, où qu’ils ne soient pas. Espérons qu’ils ne soient pas seuls, car cela voudrait dire que nous-mêmes ne sommes pas ! Au fait, sommes-nous ? Sommes-nous conscients d’être ? Sommes-nous ce que nous croyons être ?

Ce qui est inquiétant, voire terrifiant – et cela questionne profondément notre identité humaine –, c’est que certains Hommes puissent se sentir seuls ici-même, sur Terre, au milieu d’autres Hommes ! Dès lors, à quoi bon chercher d’autres mondes ? Serait-ce pour mieux nous trouver nous-mêmes ? Ou pour mieux nous fuir ? Car la fuite dans le virtuel semble de plus en plus le lot commun de l’humanité ?

La femme aux semelles de vent vient de m’envoyer un lien où l’on peut lire :

« Il existe aujourd’hui une quinzaine d’univers virtuels fréquentés par 20 millions de joueurs qui s’y inventent des vies numériques. Parmi eux, 20 % reconnaissent que ces mondes virtuels sont devenus leur lieu réel de vie et que la terre ne leur sert plus qu’à manger et à dormir. »

On se demande alors : et les autres, ceux qui ne fréquentent pas ces mondes virtuels ? Et nous-mêmes ? Sommes-nous certains de faire autre chose que manger et dormir ? Parvenons-nous à faire vivre nos rêves ? Et n’est-ce pas là, finalement, que s’ancre la réalité ? La vie n’est-elle pas plus réelle lorsque s’y manifestent, dans notre quotidien, dans notre rapport avec les autres, ces valeurs « immatérielles » qui nous donnent souffle et font danser nos âmes ?

Tout de suite après, dans le même article, on lit :

« Au trait d’union de ces mondes [virtuels] et du nôtre se met en place un commerce démentiel. » !

Ceci explique peut-être cela. En cette période de Noël, la consommation est reine, impératrice, dictatrice, encore un peu plus qu’à l’accoutumée … Pour certains, Noël est aussi un rappel à la « Présence ». Quoi que cela signifie pour nous, essayons de ne pas alimenter ce courant de fanatisme anti-religieux qui préfère l’excitation hystérique et superficielle ou la débauche consumériste autodestructrice à toute forme de recueillement sincère et de tendresse humaine. D’ailleurs, la « présence » que nous recherchons dans ces autres mondes qu’on appelle planètes extrasolaires, c’est peut-être tout aussi bien la conscience dépouillée de ses artifices. Et la paix des vides intersidéraux, rien d’autre que celle que nous pressentons au fond de nos âmes, dans l’essence de ce monde que nous aurions tort de tenir pour connu, circonscrit et maîtrisé, comme si l’explorer ne consistait plus qu’à en compléter l’inventaire.

Un nouveau monde, c’est peut-être déjà un nouveau regard sur le monde…

En attendant de vous croiser quelque part dans « Second Life », voici l’image d’une image, en hommage à Jean-Baptiste Camille Corot, paysagiste de la planète Terre :
Jean-Baptiste Camille Corot

À Orphée, par l’éternelle lyre…

Salutations renouvelées aux habitants de tous les mondes (avec une mention spéciales aux Orionautes !),

ET

Crèche céleste, vive, ô berceau de lumière !

Tandis que sommeillent nos âmes
Alourdies par la vanité
D’ardentes vérités se trament

Au fond des espaces voilés
Où s’épaississent les secrets
Stellaires de fécondité

Des flots invisibles de lait
D’immatérielle maternité
Coulent de creusets oubliés

Et dans leurs ondes contenues
Survivent nos rêves émus
Au long des élans égarés

Vois dans la nuit de l’Innocence
Ces autres astres célébrer
L’aube espérée de la Présence

Puisse leur feu d’or nous guider
Jusqu’à l’écrin remémoré
Où comme exalté par l’Éther

S’éveille embrasé de mystère
Dans quelque alcôve insoupçonnée
Le divin enfant de lumière

Quelle merveille, cette crèche céleste au-dessus de laquelle un amas de joyaux stellaires semble convié à une oraison généthliaque, pour le simple plaisir de la lumière… ou davantage ! Guidera-t-il vers ce glorieux berceau de poussière interstellaire les mages royaux dispersés à travers notre galaxie ?

Au cœur de cette crèche inattendue, sculptant de sa propre lumière la nébuleuse qui l’a engendrée, une étoile nouvelle-née rayonne une lumière éternelle.

Qui sait le secret des espaces où le vide se recompose et la matière se sublime en étoiles ? Quelle conscience immaculée investit sa pleine et lumineuse majesté ? Quelle joie la traverse et s’en déverse avec tant de bonté pour rappeler à nos cœurs allégés la magie simple et douce des scintillements oubliés ? Ces scintillements insolites que Noël reviendra toujours éveiller dans nos âmes… émerveillées !

Du moins, espérons-le… 😉

Joyeux Noël à tous, et que dure l’éternité !

ET

Jim Cronin on the fly (Part 1)

Voici – en exclusivité sur ET d’Orion ! 😉 – mon premier « intervidcast » (interview vidéo podcast), dont vous voudrez bien excuser la mise en œuvre assez approximative, et surtout l’anglais déplorable de l’auteur. L’interviewé, en revanche, est indubitablement brillant, à bien des égards ! Pour beaucoup d’entre nous, il est un véritable phare multi-longueur d’ondes…

Physicien hors pair, professeur émérite à l’Université de Chicago, il est mondialement connu pour ses travaux sur la décroissance des kaons et la découverte de la violation de CP en 1964. Bon, d’accord, ça ne vous dit pas grand chose, mais il s’agit d’un travail expérimental et phénoménologique remarquable, d’une grande portée pour la Physique, qui a valu à Jim Cronin de recevoir en 1980 la distinction la plus prestigieuse de la discipline : le fameux prix Nobel !

Depuis, guidé par le chant de sirènes extragalactiques, il se consacre à l’étude des rayons cosmiques les plus énergétiques (j’en dirai peut-être un mot un jour prochain), quête qui l’a conduit à promouvoir avec force et inspiration un projet monumental : l’Observatoire Pierre Auger, dédié à l’étude de ces particules ultra-énergétiques sillonnant l’univers après avoir été accélérées dans des sources encore mystérieuses. Une très belle entreprise, à laquelle j’ai le bonheur de participer, et qui regroupe une vaste communauté de chercheurs et d’institutions scientifiques à travers la planète (pas moins de 16 pays sont impliqués !), autour de ce qui est sans conteste le plus grand instrument scientifique au monde, couvrant 3 000 kilomètres-carrés de surface sur le sol argentin, au pied des Andes, dans la lumineuse pampa amarilla.

En nous rendant justement sur ce site majestueux, il y a une dizaine de jours, nous avons fait escale à l’aéroport de Santiago de Chile, et c’est là, dans les salons de l’Admiral’s Club, que j’ai vidcasté Jim Cronin. Une fois n’est pas coutume, nous n’avons pas parlé de rayons cosmiques, mais… d’amour ! Pourquoi d’amour ? Parce que c’est beau, l’amour, non ? Et puis surtout parce que Jim Cronin – 75 ans depuis quelques semaines – m’avait convié deux jours plus tôt à Chicago… à son mariage ! Eh oui, je vous l’avais bien dit : c’est beau l’amour !

Bon, cela dit, la conversation a rapidement dérivé vers des considérations indéterminées, et finalement vers la physique et la conscience, question évidemment trop vaste et bien trop difficile pour nous ! Mais qui sait, peut-être un jour parviendrons-nous à nous hisser jusqu’à elle, la Physique dût-elle en changer quelque peu (mais ce ne serait pas la première fois !) de perspective…

Hélas ! je n’ai pas pu enregistrer la fin de notre conversation, faute de mémoire sur mon Nokia N90, mais voici, en deux parties (pour cause de changement de zone mémoire !), cet « intervidcast » insolite, quelque part entre deux avions… 😉

[Vous noterez sans doute que la caméra-téléphone tremble parfois dangereusement, et que ma voix, du fait de la proximité du micro, est bien trop sonore par rapport à celle de Jim : désolé (ces propos sont plus intéressants que mes questions) ! J’essaierai de faire mieux la prochaine fois… En ce qui concerne l’anglais et l’accent, en revanche, je crains que cela ne s’améliore pas avant deux ou trois vies !]

Jim Cronin, partie 1 :
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À tout de suite, pour la partie 2…

ET

Éclipse et apparition : clair d’anneaux sur Saturne !

Ô Gloire Ô Majesté Ô Symphonie de Grâce
Ô chant sacré du Vide, hanté des prodiges de l’astre
Signe, clarté subtile, voix limpide de la Lumière
Illumine de Vérité, dans la poésie de l’espace
Le chœur exalté de l’Éther

C’était il y a un peu plus d’un mois, le 15 septembre 2006. La sonde Cassini, en orbite autour de Saturne, a pris une série de photographies exceptionnelles de la planète géante et de ses anneaux, pour nous présenter cette image époustouflante. Jamais encore on n’avait vu cette toupie de gaz auréolée en pareilles circonstances : comme le révèle subtilement le pourtour étincelant du disque planétaire, nous sommes ici en présence d’une extraordinaire… éclipse de Soleil !

La sonde étant passée dans l’ombre de la planète, à quelque deux millions de kilomètres de sa surface, le Soleil a disparu du ciel l’espace d’une douzaine d’heures. Mais de cette « disparition » (ekleipsis, en grec), surgit l’apparition magique des anneaux en lumière rasante, et plus extraordinairement encore, celle de la face nocturne de Saturne illuminée par la lumière solaire diffusée par ces anneaux mêmes !

C’est ce qu’on pourrait appeler, sans usurper le langage imagé du cosmos : un clair d’anneaux…

On connaissait le clair de Lune, éclat du Soleil réfléchit de nuit sur la Terre par son imposant satellite. On connaissait aussi ce merveilleux clair de Terre, tellement fragile, tellement émouvant, visible aux jours de fine Lune, lorsque la lumière solaire réfléchie par la Terre vient éclairer d’un brun rougeâtre le disque de la nuit lunaire, complétant sobrement dans le ciel indigo crépusculaire le tout premier ou tout dernier croissant sélène. Cette fois, c’est l’obscurité saturnienne qui recule avec élégance devant l’ardeur feutrée de multiples anneaux, s’offrant ainsi à la lumière diffuse d’un Soleil là distant de près d’un milliard et demi de kilomètres.

Mais quelle beauté que ce jeu d’ombre et de lumière, comme la secrète incandescence de l’espace lui-même !

Ô quelle joie silencieuse et infinie se révèle en ce ballet cosmique inattendu !

Diaphane est l’espace. Glorieuse est la bonté du vide.

Et comment ne pas penser aussi, en contemplant cette merveille, à ce vers fulgurant, cette fameuse incantation mystique de Djalal-ud-Din Rumi (merci à la femme aux semelles de vent) : “Ô jour, lève-toi, les atomes dansent !” ?

Puisque « profane » signifie « hors du temple », alors il n’est rien de profane en ce monde : le vide, où la matière s’abreuve et la lumière s’enflamme, le vide où la beauté s’exalte en une grâce vive, le vide est un temple !

Et comme pour saluer discrètement le voyageur émerveillé, une tache à peine perceptible est venue se glisser sur l’image. Ce point de lumière infime, insaisissable, surpiquant légèrement la trame délicate de cette fresque symphonique, et que la perspective a placé sur la gauche de l’image, un peu au-dessus des anneaux les plus brillants et juste à l’intérieur d’un autre anneau plus faible, le voyez-vous ?

C’est la Terre !

E.T.

Porte temporelle : le retour !

Et oui, bravo, vous aviez deviné ! Puisque j’ai pu poster le billet précédent, c’est que j’ai réussi à faire le voyage retour ! Le voici 😉
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Ouf !

Voici quelques vues rapportées du voyage – je crains que des champs plasto-temporels à induction plurifictive n’aient un peu déformé la structure topométrique de mon Nokia N90 :


Tout cela a même fini par un déprojection bi-injective de ma réalité corporelle, que quelques amis ont immédiatement identifié à une sortie très classique de la physicalité matérielle, avec investissement spontané et rétro-impulsif du corps astral :

Rien que de très classique, en somme…

ET

Chicago by night !

… et puis soudain, dans le secret de la nuit désertée, quand s’endort enfin cette effusion de la puissance, une magie s’éveille, anonyme, discrète, apaisée.

Chicago by night.
Oui, cette ville est aimable, après tout… la nuit ! Lorsque, dans le repos de la grandeur et comme à son insu, une respiration s’élève, un enchantement lumineux, irréel mais harmonieux, capte l’âme à travers l’espace et le silence, dans un recueillement inattendu…



Les bureaux dont la lumière est restée allumée sur l’un des bâtiments n’ont manifestement pas été choisis au hasard… Le dessin qui en résulte rappelle que cette photo a été prise dans la nuit du 10 au 11 septembre (2006), dans le pays à la bannière étoilée.

Enfin, voici un nouveau podcast vidéo – un métro-podcast ! – pris à la tombée de la nuit. Départ au pied de la prison de Chicago (parallélépipède à base triangulaire, reconnaissance entre tous à ses meurtrières étroites, d’où les prisonniers – cruelle perspective ! – peuvent apercevoir la vie et l’agitation de la cité, sans espoir d’y participer…), arrivée à la station « Clinton », de l’autre côté de la Chicago River, et final sur la Sears tower dans la brume.

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À la nuit tombée, quand le gigantisme se rend à la seule célébration de la lumière et du mouvement, comme ci-dessous l’imposante fontaine de Hyde Park, alors oui, la sky line de Chicago devient féerique et tout simplement… magnifique !

Cheers,
ET