Comme une orchidée sous la pluie de mai…

Vents et averses ont secoué Paris cette fin de semaine. Sens dessus dessous, bataillant à l’aveugle dans des gémissements fragiles, la nature a trouvé des replis de fortune. Mais restant généreux jusque dans leur obscurité, les éléments ont levé l’hypothèque.

Au soir soudain le ciel s’entrouvre et la pureté magnanime de l’azur se laisse de nouveau saisir.

Une orchidée, sur le balcon, sèche le galbe immaculé de sa corolle de grâce.

Comme une orchidée sous la pluie de mai (1)

La gaieté se déploie. Son aise est végétale.
Dans les corps, la paix retrouvée chante le frais retour des âmes.

Paris, folle promesse pour tes soyeux bourgeons, laisse filer la nue vers d’autres horizons… 😉

Le panthéon, un soir de mai pluvieux...

ET